vendredi 7 mai 2021

Cinder, la Cendrillon du futur !

 

Aujourd’hui, je viens présenter un gros coup de cœur pour le premier tome d’une saga de science-fiction. Oui, vous avez bien lu : une saga. Et oui, une fois n’est pas coutume, je vais la lire ! Une fois n’est vraiment pas coutume, je crois même pouvoir dire que je suis contente qu’il y ait d’autres tomes, parce que j’ai envie d’en lire d’autres comme celui-là !

 

Les réécritures modernes de Cendrillon ne sont pas rares. Après l’affreuse comédie musicale de Lââm, Cindy la Cendrillon des banlieues, voilà Cinder, la Cendrillon du futur ! Le scénario est assez classique de la science-fiction : un monde futuriste avec des robots, où Cinder est un cyborg : une jeune fille ayant certaines parties de son corps remplacées par des machines, suite à un grave accident. Elle est la propriété de sa belle-mère et vit avec ses deux demi-sœurs. Un bal est organisé par le prince, son pied-robot est trop petit et a tendance à tomber, et autres références amusantes que j’ai pris plaisir à reconnaître. Plus encore, un terrible virus ravage la population et les cyborgs sont utilisés pour tester des vaccins.

 


Dans ce monde existe un autre peuple que celui des terriens : les lunaires, qui ont des pouvoirs magiques et détestent la technologie. Un monde un peu à la Star Wars, entre la science-fiction et la fantasy, qui mêle les avancées technologiques et les pouvoirs fabuleux.

 

On retrouve aussi les questionnements classiques d’une œuvre de science-fiction : où est la limite de l’humain ? Peut-on faire des tests médicaux sur les cyborgs, puisqu’ils ne sont plus tout à fait humains ? De même, des questions proches des œuvres de dystopies ou postapocalyptiques ressortent : est-ce moralement acceptable de sacrifier quelques personnes pour le bien du plus grand nombre ? Faut-il sacrifier son bonheur personnel pour le bien de tous les autres ? 

 

Bref, rien de très original en fait, puisqu’on ne compte plus les réécritures de Cendrillon, les questionnements sur le transhumanisme ou les univers à la Star Wars, mais l’ensemble de tout ça fait quelque chose d’assez amusant et d’intéressant. Chaque tome reprend un conte en particulier, c’est pour ça que j’ai bien envie de lire les suivants ! (Mais n’imaginez pas que je vais me mettre brusquement à lire des sagas, c’est exceptionnel !)

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