Top 10 des ventes Amazon, catégorie "Mythes et légendes", en mai 2017
Masques est le résultat de cinq années de travail
En voici la mystérieuse 4ème de couverture:
Pascal est un Erudit. Calculer, c'est là toute sa vie : la distance entre les planètes, l'heure exacte à laquelle il doit partir du bureau pour aller chercher son fils à l'école. Sophie est une Noble. Qu'elle ait pu souhaiter travailler, écrire ou faire du sport n'a aucune importance. Cela ne lui est pas nécessaire : le bras de son époux, le roi, suffit à remplir sa haute existence. Scarlett est une Bohémienne. Du lever du soleil à la tombée de la nuit, le son de sa guitare piste les passants. Les trottoirs la connaissent, assise sur le chemin de tous et de chacun. Elle est la fille de la meilleure, la plus belle, la plus chère des prostituées de Paris. Son destin résonne dans sa voix : elle ne sera jamais rien d'autre que la fille de la prostituée.
Eric Shimmer. L'un des Hackers. Ils se tiennent silencieusement à l'extérieur de la ville, une arme à la main, car ils n'ont pas le droit d'entrer. Ils aiment la guerre et le sang , on les croit fous... mais peut-être attendent-ils bien plus de leur combat. Ils veulent la liberté.
Masques coûte 15€ au format papier et 0.99€ au format numérique.
Vous pouvez le commander sur ces liens :
Et profiter de l'extrait exclusif que je vous propose:
Pascal ne
comprenait même plus ce qui lui arrivait, pourquoi il était là, pourquoi tout
le monde semblait attendre de lui des miracles.
« Il faut
résoudre cette énigme. Il n’y a qu’un Erudit qui en serait capable. Surtout, ne
laissez pas les Hackers vous en empêcher. »
Elle lui présenta
le passage secret. Sa seule porte de sortie. Mais il ne bougea pas. Il ne
pouvait détacher ses yeux de Licinia. Il en avait tant entendu parler, c’était
la première fois qu’il la voyait de près, et il l’avait imaginée tout
autrement. Mais c’était sa façon de l’observer, de le scruter même, son
attitude toute entière envers lui qui le dérangeait. Eclairée par la seule
lueur lointaine d’un lampadaire, elle mêlait sur son visage la sorcière et la
déesse. Malgré tout, ce n’était qu’une Bohémienne. On le voyait au mauve de sa
robe, à la couleur rouge sang de ses cheveux. Elle n’était qu’humaine. On le
savait aux rides de son visage. Plus vieille qu’il ne l’aurait cru ; plus
de cinquante ans sans doute.
Et elle ne devait
plus avoir toute sa tête. D’abord, parler du Sphinx Irénée de cette façon,
comme si une telle créature existait. Comme tout le monde, Pascal connaissait
cette figure mythique, la gardienne des masques et d’Eidos, que les croyants
appelaient aussi Âme du monde. Mais c’était, justement, un mythe. Et quand bien
même elle aurait été réelle, cette créature était bien plus puissante que le
commun des mortels. Les Hackers n’auraient jamais pu la capturer, comme ils le
prétendaient. Il y avait des fous, parmi les Erudits, qui avaient pris ces
légendes à la lettre, qui avaient cherché, fouillé le monde entier pour trouver
une trace de ces masques magiques. Aucun n’avait jamais rien découvert. Et
c’étaient les hommes les plus intelligents et les plus cultivés de la planète.
« Monsieur
Sévada, est-ce que tout va bien ? Il faut que vous partiez le plus vite
possible. Scarlett, viens…
— Mais c’est
quelqu’un ! » Scarlett, toujours à la fenêtre, fixait les Hackers
depuis un moment. Collée à la vitre, elle essayait de distinguer quelque chose.
« Oui, c’est quelqu’un ! Regardez, les Hackers tiennent
quelqu’un ! Ils l’ont poursuivi jusqu’ici…qu’est-ce qu’ils lui font ? »
Pascal et Licinia la rejoignirent. Il y avait deux Hackers ; à leurs cris
se mêlaient ceux d’une troisième silhouette qui se débattait dans leurs bras.
Elle avait essayé de s’enfuir par la rue André Gill, mais c’était une impasse.
« C’est une
femme !
— Partons avant
qu’ils nous trouvent !
— Allez donc la
sauver, vous. »
Les trois voix
s’élevèrent, mais ce fut celle de Scarlett qui retint leur attention. Pascal souffla.
Au contraire, Licinia approuva : « Nous ne pouvons pas la laisser
comme ça. » Il fit comme s’il n’avait rien entendu. Malheureusement, il ne
put échapper à ces yeux fixes et insistants.
« Quoi ?
Est-ce que vous ne venez pas de me dire qu’il fallait résoudre votre énigme et
délivrer le Sphinx Irénée au plus vite ? Allons-y, pendant qu’ils ont le
dos tourné et qu’ils sont occupés à autre chose.
— Occupés à autre
chose ? » Scarlett le gifla violemment. Licinia n’eut pas le temps de
l’en empêcher. Pascal porta la main à sa joue, interdit. La jeune fille
semblait regretter son geste, mais elle était rouge de colère. « Vous
m’écœurez. Vous préférez laisser quelqu’un en danger plutôt que… que… pff. Je
ne trouve même plus mes mots. Vous êtes lâche, malhonnête, infecte, et… ILS
VONT LA TUER ! »
Une longue lame
blanche venait d’apparaître dans la main d’un des Hackers. Par chance, le cri
strident de Scarlett avait stoppé leur geste, laissant juste le temps à Pascal,
en quelques secondes, de jeter un regard sur la scène, lâcher l’énigme et
courir à l’extérieur, malgré tout.
Top 4 des ventes Amazon, en avril 2017, toutes catégories confondues
La Loi de Gaia est un roman dystopique très particulier.
Voici la 4ème de couverture :
Loi de Gaia, article 1
Les survivants du pays détruit par l'explosion nucléaire sont déchus de leur humanité et doivent porter un tatouage permettant de les identifier. Chaque tatouage représentera un animal symbolisant le crime commis. Un loup pour le meurtre, un lion pour le viol, un renard pour la torture et un tigre pour le rapt d'enfants.
Article 2
Les tatoués seront distribués aux familles et amis des victimes pour leur permettre de se venger de leurs crimes. Un maître a tous les droits sur son tatoué, excepté celui de le tuer. Il peut le battre, l'exploiter, le revendre, l'enfermer, etc.
Article 3
Toute atteinte d'un tatoué sur un civil sera punie par un emprisonnement à vie dans un camp de torture.
Paris croule sous les bombes et les fusillades depuis que Kagan Közul est revenu se venger de ceux qui l'ont injustement envoyé en prison cinq ans auparavant. Des trois coupables, il n'en reste plus que deux : Sarah et Milian se haïssent, mais à présent ils doivent survivre, ensemble.
Les survivants du pays détruit par l'explosion nucléaire sont déchus de leur humanité et doivent porter un tatouage permettant de les identifier. Chaque tatouage représentera un animal symbolisant le crime commis. Un loup pour le meurtre, un lion pour le viol, un renard pour la torture et un tigre pour le rapt d'enfants.
Article 2
Les tatoués seront distribués aux familles et amis des victimes pour leur permettre de se venger de leurs crimes. Un maître a tous les droits sur son tatoué, excepté celui de le tuer. Il peut le battre, l'exploiter, le revendre, l'enfermer, etc.
Article 3
Toute atteinte d'un tatoué sur un civil sera punie par un emprisonnement à vie dans un camp de torture.
Paris croule sous les bombes et les fusillades depuis que Kagan Közul est revenu se venger de ceux qui l'ont injustement envoyé en prison cinq ans auparavant. Des trois coupables, il n'en reste plus que deux : Sarah et Milian se haïssent, mais à présent ils doivent survivre, ensemble.
La Loi de Gaia coûte 15 euros au format papier et 0.49 euros au format numérique.
Pour commander, c'est ici :
Et bien sûr un extrait :
Tes bras me tirent
en arrière. Ce n’est pas Kagan. Ce n’est que toi. Mais c’est toi qui me sauves,
alors que les armes sont toujours dirigées sur moi, toi qui me protèges, qui te
mets entre les partisans et moi. Tu recules, tu m’entraînes avec toi. Lui ne va
pas me sauver… pas aujourd’hui… Ils tirent. Tu m’as poussée derrière les
livres, la balle nous rate de peu. J’essaie de respirer. Tu me serres contre
toi, je cède. Je tiens tes bras, fermement. J’ai peur que tu ne me lâches. J’ai
honte de ce bien-être que je ressens aussitôt dans tes bras. Je veux rester là…
Surtout, ne me lâche pas. Si tu me lâches, je suis morte. Ils ne veulent que
moi. S’il est là pour moi, c’est pour me tuer.
Eh bien, fais-le !
Tue-moi, Kagan. Tue-nous. Moi, et celui qui se met entre nous. Ne me torture
pas. Tire. Nous serons tes deux dernières victimes, les deux seuls que tu as
encore besoin de tuer. Venge-toi, mais ne perds pas de temps. Je suis là, je le
mérite. Je t’attends.
« Sarah,
calme-toi, et reste là. »
Tu m’entraînes
vers le fond, silencieusement. Cela ne nous épargnera pas. Le quatrième est
toujours là, il prendra le relais : il nous vise alors que nous prenons
encore le risque de nous déplacer. Il n’y aura ni chance, ni hasard. Tu
trembles de plus en plus. Et je m’apaise. Je ferme les yeux, et je sais que je
ne suis pas seule, parce que tu es là pour moi. J’ignore ce qui t’a conduit
ici, si c’est le regret, le désir ou le destin, j’ignore si j’ai le droit de fermer
les yeux ainsi et d’aimer ta présence, mais la mort peut m’atteindre
maintenant. Je me sens en sécurité.
Tout à coup,
l’arme est contre nous. Le quatrième partisan t’a pris par le cou, et fait un
signe vers l’entrée : il a la situation en main. C’est le plus grand, le
plus fort. Nous ne pouvons pas nous défendre. J’ouvre les yeux. Il pointe le
canon sur mon front, puissant, menaçant. Il est pire que les autres, et semble
moins humain, parce que le noir est obscur au point que je ne peux apercevoir
ses yeux. Il a l’air d’un fantôme, d’un monstre sans âme ni visage, d’un robot
qui n’aura pas de pitié ni de colère. Un robot qui nous tuera mécaniquement,
parce qu’on le lui a ordonné.
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