mercredi 30 mai 2018

Les footballeurs (re-)passent le bac ! (Mondial 2018) #2



Les footballeurs n'ont pas fini de passer le bac ! Voilà le deuxième sujet, après L’homme politique doit-il chercher à être efficace à tout prix ?


(Amérique du Nord, série S)
Est-ce le corps qui produit la pensée ?

Lorsqu’on est footballeur, on doit se servir de son corps, c’est une évidence. Mais il faut aussi se servir de son esprit. Le problème, c’est qu’on croit souvent que les footballeurs n’en ont pas beaucoup et qu’ils ne sont pas très intelligents. En réalité, ils ont peut-être un esprit différent du nôtre. Nous allons donc nous demander si c’est le corps qui produit la pensée des footballeurs. Nous verrons dans un premier temps que le corps est important, ensuite que des fois le corps ne marche pas bien, et enfin qu’il faut essayer de construire sa pensée tout seul sans le corps.

I/ C’est le corps le plus important dans la vie

Premièrement, il faut remettre en question un préjugé. On croit que les footballeurs n’ont pas d’esprit, qu’ils se servent uniquement de leur corps. Mais c’est parce qu’on ne se rend pas compte que l’intelligence des footballeurs est à l’intérieur de leur corps. Il n’y a que quelques philosophes qui s’en sont rendu compte par une analyse très précise, comme Michel Hidalgo, qui dit : « Même ses pieds sont intelligents », c’est-à-dire que non seulement il a bien de l’intelligence dans son corps, mais jusqu’aux pieds, l’organe le plus éloigné du cerveau pourtant. Mais ce n’est pas parce qu’ils ont de l’intelligence dans les pieds qu’ils n’en ont pas aussi dans la tête. Comme l’a dit Thierry Roland : « Ce joueur-là est loin d'être manchot de la tête ! » C’est donc un préjugé de croire qu’ils sont manchots de la tête, seulement parce que leur intelligence est répartie dans tout leur corps, contrairement aux gens normaux.

Ce qu’il faut savoir, c’est que tout le monde est différent alors il ne faut pas juger les autres. On ne sait jamais où est l’intelligence dans le corps. Comme dit Mourinho : « Des fois nous voyons des personnes jolies sans cerveau, d’autres fois des personnes moches qui sont intelligentes, comme les scientifiques. Sur notre pelouse, c’est un peu comme ça ! » L’apparence du corps détermine le niveau d’intelligence, parce que c’est le corps qui produit la pensée.

Enfin, tout le monde est capable de se rendre compte que les problèmes que rencontre notre pensée a un lien avec le corps. Lorsque l’on est devant une situation difficile, on a tendance à dire, à l’image de Ribéry : « On a dur, franchement on a dur. »  Mais « dur » désigne une sensation physique. Les situations difficiles pour la pensée sont donc d’abord ressenties par le corps. Nous avons donc bien montré dans cette première partie que le corps est important, maintenant nous allons voir les limites du corps.

II/ Mais des fois le corps marche pas bien

Nous allons commencer par prendre des exemples pour montrer que le corps ne marche pas toujours très bien. On peut commencer par Ribéry : « Au niveau des sensations, je n'ai rien ressenti. » Le corps est censé pouvoir transmettre des sensations à la pensée, mais là le corps de Ribéry n’a pas bien marché. Autre exemple, Charles Biétry : « Il ne faut pas avoir la main qui tremble pour détourner ce coup franc, mais il ne faut pas avoir non plus le bras qui tremble, ni la tête qui tremble, pour prendre ses appuis ! » Là c’est un cas très compliqué, parce qu’il faut prendre ses appuis et détourner le coup franc, mais si le corps tremble, on ne pourra pas le faire. Mais nous pouvons trouver encore un exemple beaucoup plus grave, celui de Jean-Michel Larqué : « Le tir est passé entre les pieds, à hauteur de la hanche ! » On constate ici un corps complètement déformé, et on peut supposer que la pensée devient difficile avec un corps tordu à ce point.

Il arrive donc que le corps ait des imperfections. Mais le souci, c’est aussi que le corps n’est pas toujours ce qu’on espère, et aussi qu’on ne peut pas l’utiliser pour faire n’importe quoi. Même si un corps en bon fonctionnement est essentiel pour vivre, et pour faire face aux situations, il ne peut pas non plus être utilisé pour n’importe quoi, notamment pour être mangé. C’est ce qu’avait bien compris Louis Nicollin quand il disait : « On va pas se couper le cul en rondelles pour faire du saucisson. » Si Intermarché est fermé et qu’on veut manger du saucisson, on a beau avoir un corps qui nous permet de marcher jusque-là, il faudra faire l’impasse sur ce désir.

Le dernier problème, c’est que les facultés du corps sont encore mystérieuses et on ne les connaît pas toutes. Le cerveau, en particulier, est très complexe. Mais en pensant sans arrêt au cerveau et à sa complexité, nous oublions souvent que les autres organes aussi ont une part de mystère que l’on n’arrive pas bien à percer. Par exemple Vincent Guérin : « Je crois que j'ai deux pieds. J'ai cette faculté depuis tout petit. » Il n’en est pas sûr, parce que même s’il semble évident qu’il a deux pieds, nous sommes parfois sujets à des illusions, et finalement rien n’est certain. Ainsi, nous avons vu les problèmes que posaient le corps, à présent nous allons voir les solutions pour la pensée.

III/ Du coup il faut construire la pensée autrement

La première solution, puisqu’on ne peut pas toujours compter sur le corps, c’est de produire sa pensée tout seul, directement avec son esprit. Apparemment, c’est la solution qu’a choisie Ribéry lorsqu’il dit : « Moi personnellement, je me critique moi tout seul. » Son corps devrait être en mesure de se critiquer lui-même et de se réparer, comme n’importe quel organisme vivant, mais il préfère s’en remettre à son esprit et faire lui-même son autocritique.

La deuxième solution est de compter sur autrui pour construire un grand corps collectif : ainsi, les problèmes d’un corps seront compensés par les corps des autres qui s’additionnent. Une difficulté reste présente toutefois : il faut réussir à se coordonner, et ce n’est pas toujours simple. C’est ce qui a été constaté par Charles Biétry : « On le voit, que les Grecs ont plus envie de gagner que les Tchèques. Les Tchèques ont envie, mais pas ensemble. S’ils ne réussissent pas à marquer, c'est qu'ils ne parviennent pas à avoir tous exactement la même envie ! » C’est donc une solution à long terme, puisqu’il faut d’abord apprendre à avoir la même envie et à coordonner les corps en un grand corps collectif.

Enfin, en cas de désespoir, il reste toujours la religion. Parfois nous avons l’impression de ne plus avoir de solution, et si on est quelqu’un d’optimiste, la foi va prendre le dessus : on va se dire qu’on sera sans doute récompensé plus tard. Et cela fonctionne pour ceux qui y croient vraiment. Guy Roux l’avait bien remarqué chez des joueurs : « Ils ont l'bon Dieu dans les chaussures ! » De tout temps, la foi a été la réponse aux problèmes que l’on ne savait pas résoudre. Le problème du corps et de la pensée en fait partie, il faut donc compter sur Dieu.

En conclusion, nous avons donc vu que la pensée dépend du corps mais pas toujours et qu’il y a d’autres solutions.

dimanche 27 mai 2018

13 reasons why : recherche de la vérité ?


La saison 2 de cette très belle série est sortie la semaine dernière, et elle a été à la hauteur de la première. Je me demandais pourtant comment on pouvait faire une nouvelle saison acceptable et intéressante sur une histoire terminée. Pourtant, il fallait bien poursuivre la réflexion qui traversait toute l’histoire d’Hannah Baker : la recherche de la vérité.


Au travers de ses cassettes, Hannah dévoilait à ses camarades de classe, dans la saison 1, des événements et des pensées qu’ils n’avaient pas imaginés. Elle dévoilait une vérité qui contredisait radicalement leurs croyances, auxquels ils ont eu tellement de mal à renoncer qu’ils l’ont immédiatement soupçonnée de mentir. La première saison de 13 reasons why montrait à quel point il peut être difficile de reconnaître la vérité, ou de l’admettre. Le problème de la vérité va être encore approfondi et incroyablement complexifié par la saison 2, qui met en scène le procès suivant le suicide d’Hannah. Dès la saison 1, on savait que ses parents s’apprêtaient à attaquer le lycée, qui laissait faire le harcèlement dont elle a été victime.

On pourrait croire que la deuxième saison est à nouveau une recherche de la vérité. N’est-ce pas l’enjeu de tout procès ? Déterminer quels ont été les faits, reconstruire le puzzle en confrontant les témoignages ? Effectivement, des témoignages vont être confrontés et de nouvelles informations découvertes. Mais on se trompe si l’on croit qu’un procès a comme objectif d’établir la vérité. C’est loin d’être l’objectif des deux avocats : le but n’est pas de trouver la vérité, mais d’avoir raison. Le but de l’avocat n’est pas de savoir ce qui s’est vraiment passé, mais d’interpréter les faits de telle sorte qu’il serve sa cause.

La structure générale de la série reflète l’attitude de Clay face aux discours des témoins et des avocats, l’attitude que le spectateur lui-même peut être amené à prendre. Comme Clay, nous avons cru aux révélations de la saison 1 : à aucun moment nous ne nous sommes demandés si Hannah disait la vérité ou non, nous y avons cru, parce que c’était le seul point de vue qui nous était donné. Brusquement, nous entendons des discours différents, plus précis, parfois purement et simplement contradictoires. Mais au début nous croyons Hannah, et sa version des faits : quand des témoins comme Marcus disent des choses contraires à ce qui a été raconté dans la saison 1, un flash-back nous montre ce qui s’est vraiment passé, pour qu’on puisse distinguer la vérité du mensonge. Tout ce que nous voyons au début, c’est que la vérité importe peu pour l’avocate de la défense, qui saisit la moindre occasion pour déformer les propos des témoins de la partie adverse.

Cette construction se poursuit jusqu’à l’épisode très intéressant autour du conseiller d’éducation, M. Porter. Alors que depuis le début on peut facilement distinguer les vrais témoignages des faux grâce aux flash-back, pour la première fois, on va voir des événements qui ne sont jamais arrivés : les flash-back montrent en fait les regrets de Porter, la façon dont il aurait aimé que les choses se passent, tandis que son discours rapporte ce qui s’est réellement passé.

La pierre de touche que l’on avait, les flash-back, deviennent alors une source douteuse. Après tout, qu’est-ce qui nous prouve que les flash-backs précédents n’étaient pas eux aussi imaginés ? Ce doute va se révéler terrible pour la suite, en particulier pour l’épisode du témoignage de Bryce Walker, qui va contester avoir violé Hannah en prétendant qu’ils sortaient ensemble. Or, loin que les flash-back contredisent son témoignage, on voit Hannah et lui agir exactement comme il le prétend. Nous n’avons aucun moyen de savoir s’il ment : Clay lui-même en vient à douter également, et il faut s’accrocher au fait qu’il n’y a aucun doute sur la réalité du viol de Jessica pour se rappeler que celui d’Hannah n’a pas pu être inventé.

Le dénouement de cette saison (du moins de l’épisode 12), n’est pas simplement pessimiste : si la défense remporte le procès, si le lycée n’est pas reconnu coupable, cela montre à quel point faire accepter la vérité est difficile, voire vain. Celui qui s’en sort est tout simplement le meilleur avocat – le meilleur orateur. La vérité n’a aucune force de persuasion, et c’est bien pour cette raison que sa recherche est si difficile.

samedi 26 mai 2018

Les footballeurs (re-)passent le bac ! (Mondial 2018) #1


2016. Coupe d’Europe. Défaite de la France en finale (oui oui)
Et pour l’occasion, les sujets de philosophie de bac avaient été traités par mes soins, au moyen de citations de footballeurs. Vous vous en souvenez ? C’était les footballeurs (et autres) passent le bac.
L’année dernière, pas de Coupe, pas de fausses dissertations : j’avais plutôt profité des semaines précédant le bac pour proposer des exemples d’œuvres littéraires à citer au bac de philo. Bien plus utile, mais bien moins drôle.
Alors les footballeurs reviennent ! Après vous avoir dit l’an passé ce qu’il fallait faire, voilà cette année ce qu’il ne faut surtout pas faire. Premier match le 14 juin, en entre-temps, une dissertation tous les mercredis et samedis.

EVIDEMMENT je ne peux pas faire les sujets qui vont tomber en France métropolitaine, je ne les connais pas ! Voilà donc pour commencer le sujet tombé cette année à… 

Amérique du Nord, série L

L’homme politique doit-il chercher à être efficace à tout prix ?

L’homme politique est celui qui dirige. La politique, c’est comme le foot, et celui qui dirige, c’est l’entraîneur. Efficace signifie qu’il faut gagner. Il semble évident, par conséquent, que l’entraineur doit être efficace à tout prix, sinon des centaines de personnes seront déçues de perdre la Coupe du Monde. Nous nous demanderons donc si l’entraineur doit être efficace. Dans une première partie nous verrons que oui, ensuite nous verrons les obstacles à l’efficacité, et enfin nous verrons qu’il ne faut pas juste espérer gagner mais aussi se donner les moyens d’être efficace.

I/ L’entraîneur doit être efficace

Dans un premier temps, nous pouvons répondre « oui » à la problématique posée. Il est clair que l’entraîneur a comme but premier d’être efficace. S’il ne l’est pas, il risque de décevoir tous ceux qui pensent gagner la Coupe du Monde. Mais comment faire pour être efficace ? La première chose c’est de connaître les règles pour pouvoir les appliquer au mieux. C’est exactement ce que disait Platini : « Ben on peut dire que la clé est que c'est l'équipe qui marquera le plus de buts qui gagnera, et celle qui en marquera moins qui va perdre ! » Une fois qu’on a la clé de la réussite, il faut faire des hypothèses sur les actions à mener. La plupart du temps, il ne faut pas chercher trop compliqué, sinon les joueurs, qui représentent le peuple ignorant, ne comprendront pas. La meilleure hypothèse d’action, la plus efficace et la plus simple, est sans doute celle de Boskov : « Je pense que pour marquer un but il faut tirer dans le but ! »

Le mieux est quand même de prendre exemple sur ceux qui ont été les plus efficaces. Le foot est un sport collectif : il ne faut pas travailler tout seul mais étudier les autres, à commencer par les allemands. En effet, c’est très clair que les allemands sont les plus efficaces. C’est bien ce que dit Platini : « Les allemands quand ils sont mauvais ils vont finale, quand ils sont bons ils gagnent. » Cela prouve bien que même l’efficacité n’empêche pas de perdre la finale, quand on n’est pas assez attentif. Il ne suffit pas d’avoir des prédispositions. Il y a des personnes qui sont immédiatement douées, pour le foot, elles doivent essayer d’être efficaces quand même. Autrement dit, même si, comme le dit Gary Lineker : « Le football est un sport inventé par les Anglais qui se joue à onze et où les Allemands gagnent à la fin », cela n’a pas empêché les allemands d’être mauvais et de ne pas gagner la finale.

Donc pour être efficace, il faut commencer par s’entourer d’allemands efficaces qui travaillent bien. Une équipe de bonne qualité ne peut pas se construire avec des joueurs moyens. C’est la même chose avec les omelettes : on ne fait pas de bonne omelette avec des œufs de mauvaise qualité. Mais je vais plutôt, sur ce point, citer Mourinho, qui explique cette idée bien plus clairement : « Notre style de jeu c’est comme les omelettes et les œufs. Pas d'œuf, pas d'omelette ! Au supermarché, vous avez des œufs de classe 1, classe 2, classe 3... Certains sont plus chers que d'autres et donneront une meilleure omelette. » Nous avons donc vu dans cette première partie qu’il fallait être efficace. En deuxième partie, nous verrons les obstacles.

II/ Parfois il y a des obstacles

L’efficacité est importante mais elle ne marche pas toujours. Par exemple, même si on met au point une bonne stratégie, on peut se retrouver face à des situations inattendues ou des équipes inattendues. Par exemple, la France était efficace en 1982, mais leur stratégie ne pouvait pas fonctionner avec tous les pays, c’est pourquoi il aurait fallu s’adapter à la situation particulière qu’ils ont rencontrée en demi-finale contre l’Allemagne. Thierry Roland n’avait pas hésité à dire, d’ailleurs : « Force est de constater que l’Allemagne, ça n'est ni l’Autriche, ni l’Irlande du nord… » C’est un véritable obstacle parce que s’il est facile d’être efficace contre l’Autriche ou l’Irlande du Nord, c’est autre chose contre l’Allemagne, qui sont, comme nous l’avons dit avant, les meilleurs dans l’efficacité.

L’autre type d’obstacle est l’obstacle matériel. Les problèmes que l’entraîneur peut rencontrer ne se réduisent pas aux équipes adversaires et à leurs singularité. Il y a aussi les problèmes dus aux différents terrains et à la disposition des buts ou des poteaux. Cela peut poser des problèmes même quand le plan d’action était bien mis en place. Nous pouvons par exemple penser à ce qu’a constaté Dugarry : « Il était bien tiré ce penalty, dommage qu’il y avait le poteau... » On a beau être parfaitement bien préparé, si on est malchanceux, on ne sera pas efficace quoi qu’il arrive. Mais puisque nous connaissons maintenant les obstacles à l’efficacité, nous pouvons chercher des solutions.

III/ Il ne faut pas juste espérer mais aussi se donner les moyens d’être efficace

Nous avons donc deux problèmes, qui sont la malchance et les situations imprévues. Contre la malchance, malheureusement, il est difficile de faire quelque chose. La chance repose sur le hasard, et nous ne pouvons rien faire pour l’attirer de façon certaine. Mieux vaut se réjouir de ce que l’on a déjà, et espérer que cela dure. Eric Cantona l’avait bien compris, quand il disait : « La vie est toujours trop cruelle. Tout ce que nous pouvons faire, c’est essayer de passer le ballon et laisser le soleil briller. En espérant qu’il brille pour tout le monde ! » Mais se contenter d’attendre la chance n’est pas une garantie de réussir. Il vaut mieux se donner les moyens.

Etre efficace, bien sûr, c’est gagner : mais c’est aussi savoir quoi faire pour gagner. C’est bien ce qu’expliquait Charles Biétry : « Une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne ou ça se perd. » Lorsqu’on arrive en finale, il ne faut plus se contenter d’attendre la chance, de réfléchir à des stratégies pour jouer : il faut choisir entre perdre et gagner, et évidemment le rôle de l’entraîneur c’est de nous faire gagner. Il ne faut pas oublier cependant que si l’entraîneur, le chef, doit chercher à être efficace à tout prix, le politique et le foot ne peuvent marcher dans la masse des joueurs. Eux aussi doivent s’efforcer de faire de leur mieux, et suivre la leçon de Luis Fernandez : « En compétition, il y a toujours un premier et un dernier, mais l'important est de ne pas être le second de soi-même. »

Pour conclure, nous avons montré que l’entraineur devait être efficace, mais qu’il y avait des obstacles et des solutions pour gagner la Coupe du Monde quand même.