Voilà mes
lectures du mois de mars, qui est très philosophique par rapport à d’habitude.
En revanche, toujours comme d’habitude, il s’agit de livres accessibles à tous,
à part peut-être le premier dont je parle, dont certains points sont assez
poussés.
Profitez-en
bien, car me lançant dans un nouveau projet, il n’y aura probablement pas d’article
pour avril.
Dracula ou la
croisade des temps modernes,
Farhad Khodabandehlou
Ayant adoré le
roman Dracula, j’attendais beaucoup
de cette analyse faite par un professeur de philosophie. J’ai été un peu déçue,
même s’il y avait plusieurs points très intéressant, notamment l’analyse de la
façon dont Dracula espère se prendre pour un « Anglais », et la
réflexion sur l’identité personnelle qui s’ensuit. Ce qu’il faut savoir
toutefois, c’est que contrairement à ce que laisse entendre la quatrième de
couverture, ce livre porte uniquement sur les premiers chapitres du roman, le
passage où Jonathan Harker se rend dans le château de Dracula pour lui vendre
des biens immobiliers en Angleterre. Cela a peut-être participé à ma déception,
parce que ce n’est pas le moment que j’ai préféré, et j’aurais vraiment aimé
avoir des explications philosophiques sur la suite, en particulier sur
l’histoire de Lucy ou sur le psychiatre, qui était mon personnage préféré.
Le miracle
Spinoza,
Frédéric Lenoir
Pour la petite
histoire, j’ai lu ce livre à la demande de la documentaliste de notre lycée,
qui voulait mon avis dessus avant qu’il soit proposé aux élèves. Je ne l’aurais
sans doute jamais lu spontanément, et le début a été un peu difficile (trop de
biographie de Spinoza, pas assez de sa pensée…) mais j’ai plutôt apprécié la
suite, qui donne un bon résumé assez précis de l’Ethique de Spinoza. J’ai plutôt bien compris ce qui était expliqué,
mais je pense que ce serait quand même difficile pour un débutant en philosophie
(même si c’est accessible et permet tout de même de comprendre les grandes
lignes des problèmes posés). En revanche, ça peut être utile pour quelqu’un qui
n’a jamais entendu parler de Spinoza. Je vais donc le rendre au CDI avec un bon
avis !
Farhenheit 451, Ray Bradbury
Trouvé dans une
boite à lire, je me suis jetée dessus, en grande fan de dystopie. En plus, un
livre qui date de la grande période des dystopies (les années 1940, Orwell,
Huxley… et maintenant Bradbury, que je n’avais jamais lu). Pourtant, j’ai été
un peu déçue. Je ne pense pas que ce soit la faute du livre en lui-même :
simplement de mes trop nombreuses lectures dans ce domaine. J’ai eu
l’impression de lire beaucoup de choses déjà lues, mais je sais bien que ça
n’aurait pas été le cas si j’avais connu ce livre avant les autres : je
l’ai bien aimé quand même, mais il n’était pas à la hauteur des autres. Voilà
la seule chose qui m’a déçue au fond.
Ils vécurent
philosophes et firent beaucoup d’heureux, Marianne Chaillan
Changement de domaine,
beaucoup moins académique que les ouvrages de philosophie précédents, mais tout
aussi sérieux, j’ai lu ce livre qui présente de façon succincte, claire et
intéressante les problèmes de philosophie que l’on peut poser à partir des
films de Disney. Ce n’est pas une analyse philosophique des films, mais plutôt
des pistes de réflexion lancées à partir des princesses, des méchants et des
animaux de Disney. J’avais déjà lu le livre Harry
Potter à l’école de la philosophie, que j’avais apprécié et recommandé aux
élèves de Terminale, mais sur lequel j’avais eu quelques réserves (certains
rapprochements étaient trop tirés par les cheveux selon moi…), mais je n’ai pas
de reproche particulier à faire pour celui-là, qui est intéressant et amusant.
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